Réchauffement climatique dans les Pyrénées : +1.2°C

ladepeche.fr le 13/11

Désormais, on a un chiffre. La température moyenne des Pyrénées a augmenté de 30 % de plus que la moyenne mondiale ces cinquante dernières années, a annoncé ce lundi 12 novembre à Saragosse (Espagne) l’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC).

Pendant que le reste de la planète enregistrait, déjà, une inquiétante hausse de +0,85°c durant le demi-siècle écoulé, selon le GIEC, le massif pyrénéen a pour sa part subi un réchauffement de +1,2°c. Il pourrait même augmenter entre 2 et 7,1 ° C d’ici 2100, estiment les scientifiques. « Cette augmentation des températures au cours des 50 dernières années (1949-2010) a été générale dans tout le massif des Pyrénées, avec de faibles différences entre le versant nord et le versant sud, et plus marquée durant la saison estivale (juin, juillet et août). », précise l’OPCC. L’équivalent d’une alerte rouge concernant les deux versants si le rythme de cette hausse devait se maintenir et quand bien même l’OPCC s’exprime avec prudence et en respectant partout le conditionnel.

 

Les Pyrénées ont la fièvre

Pour résumer : « les Pyrénées ont la fièvre », constate Idoia Arauzo Gonzalez, coordinatrice de l’OPCC, structure ayant donc vocation de mieux comprendre le phénomène, d’assurer son suivi et de proposer des actions en fonction des impacts du réchauffement global sur le territoire, rappelant que cette fièvre est en l’occurrence « le symptôme de la maladie », grave et durable, qui s’installe sur la montagne du fait de cette forte hausse de la température moyenne, nettement plus marquée dans les zones d’altitude qu’en plaine ont observé tous les massifs européens.

 

Chronique de catastrophes prévisibles, mais aussi liste de pistes pour en limiter les conséquences…

Fruit de plusieurs années de travail et de collaboration transfrontalière, le rapport de l’OPCC présenté ce lundi 12 novembre à Saragosse sur « Le changement climatique dans les Pyrénées (impacts, vulnérabilités et adaptation/Base de connaissances pour la future Stratégie pyrénéenne d’adaptation au changement climatique) réunit donc les travaux de plus de cent scientifiques de référence, français, espagnols et andorrans.

Ils ont compilé toutes les données disponibles et analysé les conséquences du réchauffement sur la chaîne. Et même s’il est « une photographie à l’instant « t », susceptible d’évoluer dans les années à venir, il est sans appel. Le plus visible, c’est bien sûr la fonte et la disparition de la moitié des glaciers pyrénéens, ces 35 dernières années. (…)

 

Lire la suite de l’article sur ladepeche.fr 

Laisser un commentaire